23 novembre Mendoza Santiago du Chili

Vendredi 23 novembre 2012  Mendoza (Argentine)  Santiago du Chili

On inaugure aujourd’hui le transport en autocar : direction le Chili par la fameuse nationale sept.

C’est très confortable, peu cher et nous prendrons la prochaine fois les sièges couchettes qui sont encore mieux avec un petit supplément.

 Mendoza est dans une plaine, elle est entourée d’alignements de rangs de vignes. Nous sommes habitués à des vignes sur des coteaux, ici, inutile, il fait bien assez chaud. Nous nous dirigeons vers la Cordillère. Très vite le décor change la végétation se raréfie puis elle disparait dès les premiers contreforts. Tout devient exclusivement minéral, toutes les couleurs de marrons, de beiges de gris…

Nathalie et moi n’arrêtons pas de photographier. On monte toujours.  Un cliché pour l’Aconcagua, un cliché pour le Puente del  Inca. Des panoramas grandioses jusqu’au col à 3000 mètres.

Le poste frontière est là. Mon voisin est très inquiet, cinq cars nous précèdent. Une heure d’attente, puis on nous invite à descendre avec les passeports, nous descendons, je laisse un sac et mon appareil photo dans le bus, j’hésite à revenir mais me ravise. Une heure supplémentaire dans les locaux de la douane. Une personne est refoulée.  Nous revenons pour maintenant gérer nos bagages qui sont descendus un par un. Des chiens recherchent la drogue.

Surprise, l’appareil photos n’est plus là. Je cherche, rechercheencore,Nathalie me félicte, m’aide à chercher, il a disparu.  Je le signale aux conducteurs.

Nous redescendons pour le contrôle des bagages, ils signalent à la police qu’un appareil photo a disparu, celle-ci monte dans l’autocar et fait un contrôle approfondi. Le contrôle devient plus sévère pour tout le monde, en plus du contrôle classique, on cherche une caméra Canon, le mien. Fouille au corps, tous les bagages au scanner, ouverture de certains. Enfin l’emmerdement maximum pour tout le monde….situation assez désagréable. Je leur demande d’arrêter, c’est un petit appareil, rien n’y fait, ils contrôlent tout et méticuleusement. L’opération dure une heure et demie. Ils ne trouvent rien.

Nous remontons dans l’autocar, nous apprêtons à repartir et, surprise, deux rangs derrière moi un passager trouve sur son siège mon appareil, quelle joie !  Seule la carte mémoire a disparue. Certains disent avoir vue la personne refoulée revenir au bus pour récupérer ses bagages avec………

Quelle histoire, nous passons quatre heures à cette douane. Je dois dire que l’appareil a depuis quelques jours un défaut d’optique et que nous avions prévu de le remplacer très vite. Et que, chaque soir je sauvegarde mes photos du jour sur l’ordinateur. Je n’ai perdu que les photos de la montée du col.

La descente est  surprenante et impressionnante  avec une successions de lacets  dans quasiment la même verticalité. J’espère que mon appareil photo retrouvé et une nouvelle carte mémoire montreront cette succession de lacets. Soyez indulgents pour la tache noire au milieu des photos.

Nous arrivons à Santiago avec un relief et une flore comparable à ceux du Sud de L’Espagne ou du Maroc…on croirait des oliviers. Les cactus montrent  que nous sommes ailleurs.