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Les Bajo aux Ameriques
28 novembre 2012

27 novembre Valparaiso

Mardi 27 novembre Valparaiso

Trajet de plus d’une heure avec un départ à huit heures !

Nous arrivons dans les brumes. Il fait froid, nous sommes en chemisette. Nous passons de trente degrés et plus de Santiago à quinze degrés, du vent et de la brume à Valparaiso.

Un des objectifs du voyage est de quitter le Pays Basque et son humidité pendant l’hiver, nous nous précipitons vers les entrées maritimes du Pacifique.  Un bout d’écharpe au fond du sac permet la survie.

Le taxi  promet l’amélioration, nous gardons notre programme.

La première visite est pour l’ascenseur Polanco. L’accés est surprenant : un tunnel de deux mètres de haut,  rectiligne sur cent mètres de long bordé de deux rigoles. Il est un peu en pente et fait cheminée, quel froid, la bronchite s’approche.

 Notre chauffeur avait raison, quelques taches de bleu se faufilent dans la grisaille.

Première impression, la ville est immense, colorée mais figée, hors du temps. La découverte est progressive peu d’immeubles modernes, on commence à distinguer le port avec d’énormes cargos. Le port est au centre de la ville et de la baie.

Nous avons de la chance, malgré le froid, les brumes s’échappent, laissent  distinguer le relief. Ce n’est pas une plaine qui descend vers l’eau mais d’innombrables collines, les Cerros, nos guides hésitent entre 37 et 45. Nous ne vérifions pas. La promenade va être physiquement difficile.

C’est très beau, les couleurs sont fanées, une palette de pastels s’étend sous nos yeux.

Les taxis sont peu chers et facilitent nos visites.  C’est dur quand même. Cette ville est un labyrinthe de rues abruptes, de passages, d’escaliers. Pour faciliter la vie des locaux, une quinzaine d’ascenseurs ou funiculaires ont été construits fin du dix-neuvième siècle. Cinq restent opérationnels.

La ville est classée par l’UNESCO et fait partie du patrimoine mondial. Elle est figée depuis le début du siècle précédent. Un tremblement de terre et surtout l’ouverture du canal de Panama  ont « coulé » son activité portuaire et commerciale. C’était le passage obligé vers la Californie et l’ouest Américain. Ce classement donne une nouvelle dynamique à la ville, des zones sont réhabilités, des artistes s’installent, le tourisme se développe.

Nous  évitons les quartiers du bas  gris et sales.

Visite de quelques Paséos, des terrasses d’où l’on surplombe la baie et fin du séjour avec le » Museo a Cielo Abierto » des peintures sur mur …..mais une succession d’escaliers, de ruelles en pente ont raison de nos dernières forces.

Nous dormons dans le bus au retour.

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