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Les Bajo aux Ameriques
4 janvier 2013

3 janvier Sucre Santa Cruz

Jeudi 03 janvier 2013     Sucre -  Santa Cruz

Journée calme prévue, nous partons, dans l’après-midi, en avion à Santa Cruz puis récupérons une voiture. Nathalie a tout réservé avion, voiture et  hôtel.

Première escarmouche au moment de payer l’hôtel :

Nous avions durant le séjour cassé la vitre d’une belle table basse ovale.

Nathalie revient de l’accueil en râlant, ils veulent nous faire payer 160 dollars la vitre (120 Euros). C’est quand même un peu cher…et leur assurance !

Nous revenons  les voir  en demandant des explications concernant leur assurance. Un mur le secrétaire ne veut rien entendre. Nous râlons plus fort, demandons la facture de la vitre pour notre assurance. Toujours un mur devant nous. Il téléphone à sa direction…rien.  Nous ne râlons plus, nous exigeons la facture pour payer ce suplément….il téléphone à sa gestionnaire de compta… La situation se débloque, elle est d’accord, pas de facture, pas de majoration. Ouf !

 Ils refont la facture…la différence est de 160 bolivarinos (18 euros) !

Avec leur fâcheuse habitude de parler de dollars en parlant de leur monnaie, nous nous sommes laissés prendre et avons bataillé comme des chiffonniers pour moins de vingt Euros.

La direction de l’hôtel n’est pas mieux. Le consul qui embrassait gentiment Nathalie n’est pas là, c’est heureux pour lui.

Nous partons à 16heures pour l’aéroport, notre avion pour Santa Cruz est à 17h30.

Enregistrons nos bagages normalement.

Deuxième escarmouche :

On nous signale un retard, rien de grave. L’attente se prolonge. Un premier avion part  pour Santa Cruz.

 Nous attendons toujours. On nous précise cinquante minutes de retard. On n’ est pas vraiment pressés. On téléphone à notre hôtel puis à notre loueur de voiture. Ils nous attendrons.

Des doutes s’établissent chez certains passagers,  l’aéroport  n’est pas équipé pour des décollages de nuit….

L’avion arrive, le contrôle se fait rapidement, tout le monde accélère pour monter rapidement dans l’avion. On sent de la tension chez le personnel..

Ouf on est dans l’avion, il est 7heures et 2 minutes.

Le coup fatal :

Le pilote demande l’autorisation de décoller. Refus.

Administrativement, il est plus de sept heures et dans ce cas, ils ne donnent l’autorisation de décoller que si le temps est très clair. Ce n’est pas le cas on redescend de l’avion, revenons en attente, téléphonons à notre hôtel et à notre loueur de voiture que nous ne viendrons pas ce soir.

Notre petite compagnie, AEROCOM, gère très bien les problèmes, nous partirons demain matin aux aurores, ils nous trouvent un hôtel quatre étoiles au centre de Sucre, les taxis, nous proposent un repas, ils ne pourront pas assurer le petit déjeuner…

Récupération des bagages, taxi pour l’hôtel, installation …le confort n’est pas le même qu’au Parador mais peu importe pour une nuit.

Le repas dans la pizzéria de l’hôtel est franchement très mauvais : une mauvaise sauce pour les lasagnes et bolognaise, le vin idem…on mange un peu et nous partons vers un bar de jeunes que nous connaissons.

On trouve difficilement deux places, c’est l’heure de « Happy hour » deux consommations pour le prix d’une : Mojitos, Cuba libre deux fois font du bien. On mange de bons sandwichs. C’est plein de jeunes qui respirent la joie de vivre, on les sent détendus, pas inquiets de l’avenir comme chez nous. Leur Pays est en pleine évolution. Comme nous pendant les trente glorieuses, Nous avons, devant nous, le miroir de ce que nous étions il y a quelques dizaines d’années. C’est assez réjouissant, ils font plaisir à voir.…un  petit whisky pour finir la soirée et retour à l’hôtel.

 

NB Nous avons de la chance, une des passagères a raté son avion de onze heures ce matin,,,,,,il et parti une demi-heure plus tôt !!!!!

Pour ceux qui nous suivent, voir dans « les Bajo en Asie » il y a deux ans (toujours en ligne) les trains en Malaisie qui arrivaient et repartaient dans les gares avec un battement de un quart d’heure (avant l’heure ou après l’heure)..les gens étaient habitués et arrivaient avant. Quelquefois le train attendait une personne connue des agents….une autre philosophie du temps.

 

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Commentaires
N
c'est pas bien, Bernard, de satisfaire Nathalie sur les tables d'hôtel...........
Les Bajo aux Ameriques
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