26 janvier Piura (Pérou) - Cuenca (Equateur)

Samedi 26  janvier  Piura(Perou) – Cuenca (Equateur)

Un type de journée en principe difficile et souvent pleine d’imprévue. Nous prenons un bus pour traverser la frontière vers l’Equateur puis prenons un deuxième bus pour Cuenca.

Trois heures de route pour atteindre la frontière, désert puis paysage monotone. Le temps de « révasser »  sur notre séjour au Pérou. Nous avons beaucoup aimé les gens aussi, comme en Bolivie dont on nous avait dit le plus grand mal. On a recherché certaines Civilisations et ignoré d’autres, les Incas, les merveilles laissées par les Espagnols. Nous avons délaissé les Conquérants.

Notre bus est un peu vieillot mais cela nous suffit pour sept heures de trajet. Quelques odeurs non identifiées flottent dans ce bus. Notre chauffeur est assez nerveux, certains râlent, nous sommes assez contents, nous avons une correspondance à prendre à Loja avec moins d’une heure de battement. Il se trompe de route puis oublie un arret..c’en est trop pour certains qui descendent du bus.

Passage aux frontières rapide, moins d’une heure. Tout semble bien se passer sauf que nous arriverons avec une heure et demie de retard et n’auront pas le bus prévu pour Cuenca.

Le relief est devenu  plus montagneux et grande surprise en Equateur en sortant de la ville frontière,,,,,des rizières en terrasses, comme en Asie.

La grande sensation est la moiteur, les vêtements qui collent à la peau. Nous montons très vite en altitude et à 1200mètres nous rentrons dans le brouillard, la visibilité est de vingt mètres. Les villages sont terreux, il pleut,,,le bus commence à faire omnibus. Nous commençons à modifier nos projets Equatoriens (qui sont déjà tout petits) L’ambiance se dégrade, nous arrivons à faire baisser la puissance de la musique. Nous sommes deux touristes dans un bus de soixante places. Le soleil revient, le paysage est magnifique, comme une vallée Suisse.

A Loja, nous trouvons un autre bus, mangeons sur le pouce et nouveau départ. Le bus est en principe à moitié plein et est direct pour Cuenca, nous serons à l’aise….

Les autocars sont dans tout ces Pays le seul moyen de transport, les chauffeurs et accompagnateurs sont des dieux, ils ont de petits pouvoirs.

Notre bus à demi vide, s’est, juste avant le départ rempli de locaux, le chauffeur faisant semblant de ne rien voir. Avant le départ, il fait, autoritairement sortir ceux qui ne sont pas assis. On démarre et il vient contrôler les billets. Pour la moitié du car qui va à Cuenca, les billets sont à jour, pour les autres, il fait payer une somme qu’il met directement dans sa poche sans donner de billets. Tout le monde est content, le chauffeur et son acolyte , les locaux aussi et même le patron qui fait semblant lui aussi de ne pas voir, ses salariés gagnent un peu plus. Les seuls perdants sont les touristes (ce n’est pas très grave) et ceux qui voulaient essayer de dormir, le bus fait omnibus pendant les cinquante premiers kilomètres. Dans d’autres endroits l’opération se répète aux arrivées dans les grandes villes.

Trajet sans histoire mais long. Nous arrivons à minuit à notre hôtel. Bon hôtel pour compenser les fatigues dans les autocars