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Les Bajo aux Ameriques
30 janvier 2013

29 janvier Cuenca - Quito

Mardi 29  janvier  Cuenca  -  Quito

Départ en bus pour Quito, neuf heures de route environ.

Nous n’avons pas trouvé grand-chose à visiter en dehors de Cuenca et Quito, nous voulons cependant avoir une vision de l’Equateur et de ses habitants, le voyage en bus, un peu éprouvant, est le plus adapté.

La qualité du voyage dépend beaucoup de la qualité du bus. A première vue, il ressemble aux bus de transports scolaires que j’utilisais il y a quelques dizaines d’années. Nous avons réservé des places devant pour mieux profiter de tout. Le bus est propre, et surprise, nos places sont confortables. Un seul regret les vitres sont usées et ternes, nous n’aurons pas de belles photos des paysages.

Comme d’habitude, le bus signalé direct est presque omnibus. – direct doit vouloir dire qu’il ne fait pas de détour, c’est logique.

Le paysage serait magnifique si le ciel n’était pas si bas : nous sommes en permanence entre 2500 et 3500 mètres, le ciel bas veut dire que l’on ne voit pas le haut des volcans entre 4500 et 5500 et plus. Les cultures montent le plus haut possible. Nous traversons de très grandes zones maraichères. C’est encore une fois un grenier à 3000 mètres.

Pendant toute la route nous serons bordés à droite et à gauche par des montagnes qui justement protègent cette vallée.

Les villes traversées ne nous emballent pas, on ne regrette pas notre » non stop «  jusqu’à Quito.

Des stops nous en faisons beaucoup. D’abord le bus a des problèmes techniques, nous nous arrêtons souvent pour une panne non identifiée par moi. Ils règlent et rerèglent je ne sais quoi, on craint et eux aussi d’être obligé de changer de car à mi-parcours et….ils trouvent enfin le bon réglage.

Les autres arrêts sont pour déposer et prendre de nouveaux passagers. La règle est que le véhicule doit être plein au maximum. Dès que quelques passagers descendent on interpelle dans toutes les villes et on reremplit. La sélection est simple, la priorité est pour ceux qui ont peu de bagages et peuvent monter directement.

Nathalie et moi sommes assis l’un derrière l’autre, nous aurons chacun une dizaine de voisins différents, des jeunes de vieux de toutes les ethnies, chapeautés ou pas.

Conclusion, à la campagne ils ne sont pas riches.

Grosse différence avec les jours précédents, ils obtiennent tous des billets.(ou presque)

Nous arrivons fatigués à Quito. Mauvaise surprise, nous sommes à l’Equateur et il fait froid -10 degrés-mais nous sommes à 2600 mètres.

Les hôtels du centre sont trop chers pour nous (200 à 300 dollars) nous nous sommes réfugiés dans une zone dite touristique avec concentration d’hôtels et restaurants ! Quelle ambiance, ça fait froid dans le dos.

Bataille classique pour obtenir la chambre que nous avions réservée. Repas à coté dans un self aussi glacial que la zone mais bon sandwich.

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