1er février Quito (Equateur) - Bogota (Colombie)

Vendredi 1^er février  Quito (Equateur)  -  Bogota (Colombie)

Lever 5 heures.

Nous partons pour la Colombie. Nous allons à Bogota puis prendrons une voiture de location et sans rentrer dans la ville partirons vers des plantations de café.

Arrivée deux heures avant à l’aéroport comme demandé. Nous faisons la queue, c’est très long. Râlons parce que des prétendus prioritaires nous passent devant. Enfin arrive notre tour et ….sommes refoulés, le personnel d’enregistrement nous refuse l’accès, nous n’avons qu’un billet aller vers Bogota, il faut présenter en plus un billet départ de Colombie vers l’étranger. Nous sommes surpris, notre agence ne nous en a pas parlé. D’autre part, comment prendre un billet sortie de Colombie, nous ne connaissons pas notre date de départ ni même la direction..refus catégorique !

Les services immigration contactés ne sont pas au courant,. D’autres touristes, comme nous sont refusés. Nous avons déjà connu ce type d’exigence aux Philippines.

Nous recherchons un billet, impossible de trouver ou acheter, les guichets semblent encore fermés, les personnels de l’aéroport ne savent pas nous renseigner et l’heure tourne. Heureusement, nous sommes arrivés deux heures avant. Nous finissons par trouver une compagnie (LAN) qui nous vend les fameux billets que nous pourrons nous faire rembourser. Nous refaisons la queue et enfin sommes enregistrés. L’avion part dans quarante minutes. Passage vérification des bagages, adieu la petite bouteille de whisky qui était déjà passée dix fois aux contrôles. Reste l’immigration et le contrôle des passeports, trente personnes attendent. Deux familles bloquent la vérification on ne sait pour quelles raisons, la pendule tourne, les équipes changent, on s’embrasse bavarde et toujours aucun passage depuis vingt minute. Notre avion va partir. Un nouveau guichet s’ouvre, Nathalie et moi sautons la barrière et passons, d’abord Nathalie, un officiel vient nous dire que nous ne devions pas faire cela,,,ma vérification est en cours et se termine. On explique à l’officiel qu’il devait réagir avant pour que les gens passent…..Passeports en main, nous continuons.

Heureusement, il y a un peu de retard nous sautons dans l’avion.

A Bogota, notre voiture nous attend, il suffit de trouver l’agence. L’aéroport est neuf, immense, beaucoup de personnel de surveillance mal informé, les uns nous disent d’aller vers le Nord, les autres vers le Sud. Le bureau d’information nous envoie vers l’ancien aéroport ou sont les loueurs de voitures. Un car navette, à prendre à l’extrémité du bâtiment va nous y transporter. Il est  bondé nous arrivons à rentrer sur le marchepied.

Deux loueurs de voitures sont là. Hertz ? Inconnu, jamais entendu parler !!

Nous n’avons pas de téléphone, pas de Wifi proche. Nathalie réussit à obtenir d’un des loueurs de voiture qu’il téléphone à Hertz,,,qui ne réponds pas puis qui ne comprends rien. Cela dure une heure.

Nous trouvons l’explication, Hertz par internet nous a bien loué une voiture, à prendre à l’aéroport. Le petit bureau Hertz de Bogota n’est pas au courant et n’a pas de vouture disponible !

Le loueur de Bogota qui nous a aidé n’a pas non plus de véhicule disponible.

Nous sommes donc bloqués à Bogota, sans voiture et sans hôtel. Grosse déception.

Plus tard dans la journée, nous apprenons (par les alertes Google  journalières que nous avons mises en place) que les FARCS ont rompu la trêve. Nous n’aurions pas gardé la voiture dans ces conditions de danger potentiel. Nous avions prévu quelques balades et la visite des plantations de cafés. Dommage

Nous prenons un taxi et allons directement à l’hôtel réservé pour dans quatre, jours, ils n’ont pas de chambre mais nous aident à en trouver une. Le confort est sommaire, mais suffisant pour une nuit. Nous nous reposons toute l’ après-midi et sortons diner. Le quartier est le quartier ancien  de Bogota, très vivant dans de petites ruelles : jeunes, bars, restaurants, boites de nuit.