2 février Bogota

Samedi 2 février   Bogota (Colombie)

Nous nous sommes bien reposés malgré le confort minimum. Nous changerons d’hôtel dans la journée.

Avons « digérés » le changement de programme obligatoire, resterons quelques jours à Bogota qui nous a fait très bonne impression puis irons sur la côte Caraïbe à Carthagène. Nous assisterons au carnaval de Baranquilla.

Il fait beau nous faisons une longue promenade dans notre quartier Candelaria (Chandeleur).  L’architecture est un mélange de maisons coloniales colorées et de bâtiments, officiels ou non, de tous les styles : Neo-classique, Baroque, Art déco,,, La balade est d’autant plus agréable que le week end, dans notre quartier, la plupart des axes sont exclusivement piétonniers. Nous passons à l’office du tourisme, pas très riche mais très accueillant y trouvons nos informations.

Grosses difficultés pour trouver de l’argent liquide, les banques sont fermées, les distributeurs peu nombreux et souvent en panne ou sans monnaie. N ous trouvons enfin.

Changement d’hôtel l’après-midi dans un quartier plus animé et  plus bruyant.

Après un peu de repos nous repartons en balade avec pour objectif un restaurant Français réputé. Il est au sommet du quartier de Candeleria. Rencontrons en chemin une procession en l’honneur de la Chandeleur (nous sommes le 2 janvier). Pendant que certains en France célèbrent, avec joie, le coté Païen de la fête en faisant sauter des crêpes, d’autres assistent, dans la rue en Colombie, au côté religieux de la célébration de la présentation de Jésus Christ au temple. Nous avons droit, en même temps au culte païen de la fête de l’ours sortant de l’hibernation. Font-ils aussi sauter les crêpes ici ?

Nous montons lentement, trouvons quelques buvettes accueillantes. Presque au sommet, une petite église, notre procession est là sur une place. Elle alterne les chants religieux et une danse de l’ours avec une temborada. Nous continuons notre chemin.

Grosse déception, le restaurant est fermé depuis six mois. Nous redescendons vers un autre resto Français : La Tartine. Bon accueil, le chef est celui du premier resto qui était fermé ! Il vit avec Jeannette, une Colombienne. Nous mangeons du jambon à l’os délicieux et, surtout le chef nous offre un plateau de saucisson extraordinaire (bon et en manque depuis trois mois) Nous restons des heures à bavarder.

Retour en taxi

Comments

[Audebertbn]

Nous préférons la nourriture spirituelle, c'est bien connu. Sauf exceptions. Voir la prochaine photo.

Bernard

[Cvedel]

Toujours dans la boue et sous la pluie ous préparons la Chandeleur païenne ...et les jours de régime qui suivront.

Biz