20 février Antigua

Mercredi 20  février   Antigua

Nous sommes habitués à voyager seuls mais c’est une grande joie de voyager avec des amis.

Hélène et Jacques sont arrivés hier au soir,. Décalage horaire, altitude, bruits du marché..réveil dès cinq heures du matin, ils n’ont pas beaucoup dormi. Ils se reposeront plus tard.

Après un solide petit déjeuner, nous réglons d’abord les problèmes d’intendance : agence de tourisme, monnaie locale. Nous allons ensuite sillonner la ville, visite du musée Maya en passant, puis la place centrale et sa Cathédrale.

Nous avions attendu nos amis pour faire quelques découvertes. D’abord un resto extraordinaire de cuisine locale, une « cantine » tenue par des vieilles dames. Que des habitués dans une arrière cuisine. On se faufile dans l’épicerie pour trouver la salle. Deux grandes tables d’hôtes avec toile cirée. Nous sommes assis entre le stock de bouteilles d’eau et les rouleaux de Sopalin. Un désordre indescriptible, des fruits, des légumes des casseroles et deux fourneaux avec de grandes gamelles. Une dizaine de clients avec nous servi par trois vieilles dames voutées, minuscules. Au menu, viandes en sauce, poivrons farcis frits, guacamol,,, des desserts différents très sucrés, même le café était sucré !

Nous sommes enfin réconciliés avec la cuisine Guatémaltèque.

Quelques magasins, puis retour sur la place et tour en city bus panoramique. C’est un tour privatif, nous sommes les seule clients. Tour de la ville puis quelques extérieurs pour dominer ville et volcan. La proximité du volcan est étonnante. Comment construire une ville si près d’un si grand danger ? Nous dit Hélène!

Retour à l’hôtel, il est tard en France, -sept heures de décalage- nous avons cependant la joie de communiquer par Skype avec quelques noctambules.

Dîner dans un très bon restaurant Français particulièrement connu pour la  qualité de ses viandes. De plus il est originaire de Gaillac et est un Fana du Stade Toulousain. Nous sommes surtout venus pour cette dernière qualité. Le patron est absent, ses parents sont là et nous accueillent très très bien. Jacques retrouve des photos d’anciens joueurs et coéquipiers. Apéritifs, souvenirs de rugby, de Gaillac…la suite est parfaite arrosée…d’un Gaillac.

Tout le monde est fatigué, retour à l’hôtel en taxi en passant par la place centrale pour admirer son ambiance avec ses colonnades faiblement éclairées.

A quatre dans le taxi, le retour est moyennement confortable, nos genoux touchent le menton et sur les pavés nous devons faire des étincelles à chaque bosse.