22 février Quetzaltenango - Atitlan

Vendredi 22  février   Qutzaltenango – Atitlan

Notre hôtel est en plein centre-ville, nos fenêtres donnent sur la place centrale, nous en profitons largement : à cinq heures, tout le monde est réveillé, à six heures un car de touristes avec une centaine de valises (probablement des Toulousains) assure la suite du réveil.

Au programme la visite du petit village de San Francisco El Alto avec son marché. Ambiance différente de la veille nous voyons très peu de touristes. Seuls les indigènes (expression utilisée ici) sont là. Les étalages sont colorés, les costumes encore plus. On monte une petite ruelle, deux passages, un descendant, une voie montante. On est bousculé, quelques photos et surtout on laisse passer ceux et  celles qui sont chargées. On cherche une église, elle est cachée on redescend une autre ruelle tout autant animée. Nous avons sauté le marché des animaux.

Déjeuner avec du poulet dans un village »nœud routier. De « poulets », il en manque pour faire la circulation. C’est un B….l indescriptible, les camions sont prioritaires, les bus encore plus ils roulent à droite, à gauche et en troisième file. Les voitures en sont réduites à klaxonner.   Cela dure tout notre repas. Nous trouverons à deux kilomètres du village une dizaine de gendarmes faisant un contrôle routier. Les problèmes de circulation du village, ce n’est pas leur problème !

Visite du village de San Andrés Xecul, il est tout gris. La seule tache de couleur, l’église. Sa façade jaune est la plus célèbre du Guatemala. En se rapprochant du village on découvre des écheveaux de cotons multicolores. Un personnage local nous donne quelques explications sur la vie du village, sa pauvreté. Pourquoi les forêts communales sont coupées et pas replantées…Seule fierté, il a raison, il y a trois écoles pour ceux qui peuvent s’acheter la tenue obligatoire.

Nous reprenons la route en direction d’Atitlan. Beaucoup de champs cultivés, du maïs surtout et toujours pas d’engins agricoles. Nous plongeons vers le lac, la brume nous empêche de profiter du spectacle.

Un bateau viens nous chercher, un quart d’heure de « tape-cul » le la c est grand et des vagues se sont formées.

Nous arrivons à notre hôtel sur une presque île. Notre bungalow est haut perché. Nous nous installons sur la terrasse et y finissons l’après-midi. Le cadre, l’ambiance se prêtent parfaitement à la dégustation des saucissons et camembert apportés par Hélène et Jacques. Pas de verres dégustation nous buvons le vin rouge au goulot - un petit coin de France au Guatemala – L’endroit est superbe.

Nous retrouvons Mélissa et son Papa, rencontrés sur le trajet de l’aéroport, elle est « manager adjoint «  ici.