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Les Bajo aux Ameriques
24 février 2013

23 février Lac Atitlan

Samedi 23  février   Lac Atitlan

Je pars faire des photos à six heures du matin. La maison semble endormie. Le soleil est encore derrière les montagnes. Pas de brumes, la lumière est merveilleuse, le lac est superbe. Un petit chemin longe le lac. Je suis seul. Les volcans se découvrent petit à petit. C’est un grand spectacle. L’appareil photo s’affole. Quelques maisons dans des sites exceptionnels. Je rencontre ensuite de gros chiens isolés, c’est un peu inquiétant puis d’autres chiens très occupés par une Madame chien…je suis tranquille, ils sont très concentrés sur leur objectif. Je suis mal chaussé, une barrière de rochers me fait faire demi-tour.

La maison est réveillée, tout le monde s’est bien reposé. Pas de bruits de la ville à cinq heures du matin comme les jours précédents. Le petit déjeuner est très bon dans un lieu paradisiaque sur la terrasse de l’hôtel à deux mètres au-dessus du lac. Le soleil s’est levé, la lumière toujours aussi belle. Nous avons une mer d’huile devant nous de dix-huit kilomètres sur treize.

L’organisation est parfaite. Un bateau arrive, c’est le nôtre, il est piloté par Marcos assisté de Eddy sous capitane de dix ans et Tomas le guide. Nous embarquons, le guide nous explique l’histoire géologique du lac, un ancien volcan qui s’est affaissé il y a des dizaines de milliers d’année puis l’histoire des villages.

Premier arrêt au village de San Juan. Des maisons sont sous l’eau. Depuis quelques années, le lac est monté de huit mètres. Nombreuses peintures sur les murs, nous venons voir les femmes organisées en associations pour vendre leurs productions de tissus, de sacs,,,,

Le guide a son adresse chez une présidente d’association qui nous explique son fonctionnement : trente femmes donnent leur production. Il n’y a pas d’intermédiaires. Nathalie lui explique qu’au Maroc une association identique donnait les informations sur l productrice, sa photo, sa situation maritale ses enfants,,,cela créé une relation particulière entre acheteur et producteur. La dame est très contente de l’idée.  Elle  nous fait ensuite une démonstration de coloration de cotons. Elle nous montre sa production. Nous hésitons devant  quelques babioles et je tombe à l’arrêt devant un sac à porter en bandoulière. J’achète. Jacques et Hélène aussi.

Nous circulons en Tuc Tuc dans le deuxième village et arrivons dans un « temple »,  un lieu où s’exprime la religion Maya. C’est au fond d’un jardin, après avoir vu rentrer tous les touristes d’un autocar, nous attendons dans un couloir de un mètre entre deux murs de parpaings. Enfin, nous pouvons approcher. Un hangar de trois mètres protège une masure avec une porte et une fenêtre. Tout est sombre à l’intérieur. On nous propose de payer deux unités pour rentrer et dix par photos. On hésite et regardons par la fenêtre : deux hommes prient, des papiers découpés de couleurs pendent au plafond. C’est sombre, cela sent l’encens. Jacques ne peut tenir debout à l’intérieur. Nous refusons d’entrer. Grande balade à pied pour revenir. La ville est d’une grande tristesse, grise, salle.  Les ruelles sont étroites et encore plus grises. Quelques maisons en pierre de lave. Une église de l’époque coloniale qui ressemble plus à un immense hangar qu’à une église. De belles choses à l’intérieur, un retable à la fois Chrétien et Maya, un exemple du Syncrétisme religieux de la région.

Nous avons un restaurant réservé au bord du lac. Le cadre verdoyant nous change de l’ambiance du village. C’est le grand hôtel de la ville (35000 habitants). Le cadre est reposant on en avait in grand besoin. Nous prenons notre temps pour manger et se détendre.

Retour vers L’Isla Verde notre Eco Lodge, le vent s’est levé et a formé un peu de clapot – à cette saison, les vagues peuvent atteindre trois mètres en fin de journée - ce n’est pas le cas aujourd’hui. Nous laissons la propina aux trois accompagnants et une Croix Basque pour le petit en lui expliquant qu’elle vient du Pays où est né le premier capitaine à avoir fait le tour du Monde -Cano-. Le papa est très heureux de l’attention, le petit capitaine tout surpris.

Au retour siestes pour certains sauf Hélène qui se fait masser par  Tatiana dont elle est très contente. Elle fait une grosse sieste au retour. Nous avions demandé à Jacques d’emporter son matériel de coupe. Il nous coiffe Nathalie et moi, nous avions trouvé, je ne sais plus où un coiffeur qui, en cinq minutes nous avait rendu méconnaissables.

Un petit apéritif vin rouge saucisson avant de descendre diner ! Très bon diner.

 

 

 

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