16 décembre Salta Cafayate via Cachi.

Dimanche 16 décembre  Salta  Cafayate via Cachi

Départ tôt (10h) pour les Vallées Calchaquies (nom de la rivière) qualifiées par le Routard de fabuleuses !  Le Routard précise 330 kilomètres de pistes, huit à neuf heures de conduite, éviter la pluie. Nous nous arrêterons quand nous serons fatigués.

Le plein d’essence, obligatoire, avant le départ, les stations sont rares dans cette région.

Le paysage de la région Sud de Salta est le même que celui de chez nous, très vert, élevages et culture du tabac. C’est reposant.

Puis on se dirige plein Ouest vers les montagnes. Au fur et à mesure de la montée,  la végétation qui était luxuriante dans la vallée disparait.  Un col à plus de trois mille mètres puis un plateau d’altitude avec des milliers de cactus. Une route toute droite, la Recta Tin Tin ! Des troupeaux, Une montagne colorée à gauche. La piste devient de l’asphalte. On va de changements en changements de relief , de végétation.

Déjeuner à Cachi, petite ville blanche très propre, calme (il fait 35 degrés).  Nous sommes à 2200 mètres au pied de sommets à plus de 6000. Nous essayons de visiter un musée présentant l’évolution des maisons en pisé. Impossible à trouver, un seul fléchage, au départ et 3 km à faire au travers de ruelles et chemins. Les locaux peu ou pas au courant de la chose. On abandonne.

Nous reprenons la route. Nathalie à des problèmes digestifs. Salades, tomates,,,on craignait ces problèmes pour la future Bolivie mais pas ici….arrêts fréquents…dans la nature.

La région est très pauvre, les maisons en pisé belles, des églises, encore des églises.

La route est assez monotone jusqu’à  Angastaco, la piste s’est un peu resserrée. Heureusement nous sommes Dimanche, il n’y a pas de camions.

Puis changement complet pendant une cinquantaine de kilomètres nous traversons quelques vallées avec des reliefs extraordinaires et différents, des dunes, puis un paysage lunaire, puis des formes arrondies suivies de strates horizontales fabriquant des centaines de flèches. Une montagne rouge !  C’est à couper le souffle, l’appareil photo crépite.

Nous retrouvons de l’asphalte dans les vingt derniers kilomètres. Nous n’avions pas vus mais la pluie menace. Un orage sur la montagne à  gauche, un autre plus noir encore su celle de droite. L’orage de la veille a, dans un des villages arraché la route sur trois ou quatre endroits.

La végétation a changé, beaucoup de vignes.

Nous arrivons à Cafayate , Nathalie a retrouvé un peu de forme. Un tour de ville en voiture. On croirait une ville du Sud-Ouest, platanes, terrasses des restaurants.  Bon hôtel réservé dans l’après-midi par téléphone.

Les deux restaurants, proches de nos gouts, proposés  par nos guides sont fermés, nous en trouvons un troisième sur la grande place, en terrasse, comme chez nous, température agréable, quelques éclairs de l’orage mais il est plus loin.

Très bon dîner avec des vins de Cayafate, bien sûr.