22 décembre Salar d'Uyuni - Potossi

Samedi 22 décembre   Salar d’Uyuni  -  Potossi

Encore un réveil tôt à 4h 45 pour assister au lever du soleil. Nous nous sommes enfin douchés la veille. La nuit a été bonne, il était temps (comme pour la douche)

Nous avons demandé et obtenu d’être seuls sur le salar et pas avec les autres 4X4 du secteur.

Nous roulons pendant trente minutes sur le salar pour être au milieu au moment  où le Soleil apparait. Le sol est parfaitement plat, la vitesse importante. Des nuages limitent la visibilité mais, heureusement laissent une fine bande de ciel à l’horizon.

Nous nous arrêtons enfin. Le soleil apparait dans la fine bande de ciel, il est rougeoyant. Cette bande sépare ciel et salar mais ils sont identiques.  Le sol devient  brillant : gris puis rose. Le salar commence à s’éclairer, on ne trouve pas la fin. Nous sommes seuls devant un horizon qui s’agrandit. Le sol est de plus en plus blanc. C’est extraordinaire, on se sent tout petit, un parasite dans une immensité de pureté. On frissonne, mais pas uniquement de froid.

Quelques montagnes à l’horizon prennent des couleurs rouges. Pour le reste le salar ressemble de plus en plus à un océan calme sans rides mais blanc. Une immense plaine de neige sans un seul obstacle.

Petit à petit on distingue une mosaïque, elle devient de plus en plus blanche. Il faut se protéger les yeux, le vent s’est levé, nous allons nous mettre à l’abri de la petite montagne au centre. Les nuages ont complètement fondu.

Nous déjeunons, puis tentons de l’escalader pour prendre quelques photos. Difficile elle est couverte de coraux coupant comme du corail. C’est un témoignage d’une autre ère pour le salar. Il est couvert de cactus.

Nous repartons en faisant le tour de l’île, nous découvrons la foule, une vingtaine de 4X4 alignés. Les occupants dégustent leur petit déjeuner en groupe.

Nouveau départ pour aller faire quelques photos en plein jour. La luminosité est intense.

Nathalie et moi partons rapidement vers Uyuni, nous devons faire quelques courses avant de partir en bus vers Potossi.

Nous longeons la zone ou des villageois exploitent le sel. Ils cassent d’abord la couche avec des pioches puis, à la pelle font des tas de un mètre de haut. Pendant un jour ils laissent l’eau s’écouler et, à la pelle encore remplissent des camions qui amènent le sel vers le village. Il sera ensuite mis en paquets. Nous trouvons aussi l’usine qui découpe les parpaings de sel pour la construction.

L’eau affleure le salar faisant des images étonnantes ou le sol se confond avec le ciel.

Uyuni est une ville affreuse, sa banlieue est pleine de papiers, les routes sont pleines de trous….nous ne regrettons pas le choix de partir de suite à Potossi.

Un distributeur de billets, l’achat d’une carte téléphonique du Pays, un repas expédié et nous prenons le bus pour les 170 km .

Le bus a, à peu près, notre âge. Le confort est minimum, nous sommes serrés et nous avons cinq heures de route. Nous sommes toujours proches des 4000 mètres d’altitude.

Heureusement la route est encore une fois très belle. Nos voisins devant nous sont Suisses Allemands. Nous conversons et nous reverrons à Potossi. Nous arrivons complètement machés.

Pas de recherche d’hôtel à l’arrivé, Nathalie a déjà réservé. Manque de chance le lit est minuscule. Nous changeons d’hôtel et retrouvons nos deux Suisses. Nous dînons ensemble.

Enfin un endroit où nous allons pouvoir dormir.

Pas de chance nous sommes Samedi et la fête, plus un mariage, durent jusqu’à trois heures.

Nous dormirons bien une autre fois.